L’herbe a écrit sur mon dos
dans une langue inconnue
un minuscule poème.
Tu ris de ces traces
que le sommeil a laissé là
sur ma peau
au réveil de
de notre sieste buissonnière
entre les fleurs du jardin,
et tu t’amuses à déchiffrer
de ton regard d’enfant
cet étonnant message
avant qu’il ne s’efface.